Comment vaincre la peur de perdre son âme sœur ?

 

Comment vaincre la peur de perdre son âme sœur ?

 

 

’’La peur de perdre son âme sœur est un mirage qui déforme l’amour véritable : au lieu de craindre l’absence, nourrissez la présence, car l’amour ne se retient pas, il se cultive’’.  Colonel Moulaye DAO

Rouby avait toujours été une femme lumineuse, de celles dont la présence réchauffe l’âme et dont le sourire apaise les cœurs. Brillante, déterminée, elle s’était hissée à force de persévérance dans le monde exigeant de la gestion d’entreprise. D’origine modeste, elle portait en elle la fierté d’un parcours forgé par l’effort et l’abnégation. Son ambition était grande, mais jamais elle n’oubliait l’essentiel : l’amour, ce feu sacré qui donne un sens à l’existence.

Mohamed, quant à lui, était un homme d’une rare prestance. D’un calme naturel, il incarnait cette force tranquille qui impose le respect sans jamais avoir à l’exiger. Entrepreneur dans l’âme, il avait bâti son entreprise avec patience et résilience. Mais derrière son assurance se cachait un homme en quête de certitudes, un homme dont les blessures du passé l’avaient rendu méfiant face à l’amour.

Leur rencontre eut lieu lors d’un séminaire professionnel. Un échange de regards, une conversation animée, et en quelques instants, l’évidence s’imposa : ils étaient faits pour s’aimer. Ce qui les attira l’un vers l’autre, ce ne fut pas seulement l’attirance physique ou l’admiration réciproque, mais cette sensation inexplicable de se reconnaître.

Leur histoire débuta comme un conte, avec la fougue des premiers jours et la promesse d’un amour éternel. Mohamed voyait en Rouby une femme exceptionnelle, et Rouby trouvait en lui un homme à la hauteur de ses rêves. Ils se complétaient à merveille, comme deux âmes qui s’étaient cherchées depuis toujours. Mais si l’amour naît parfois d’une évidence, il survit par la confiance. Et lorsque le doute s’installe, même les plus belles histoires peuvent vaciller…

Mohamed et Rouby vivaient un amour flamboyant, passionné, de ceux qui consument le cœur et illuminent l’âme. Ils étaient l’un pour l’autre une évidence, une force inébranlable, une promesse d’éternité. Jusqu’au jour où un doute s’immisça dans l’esprit de Mohamed, telle une ombre grandissante dans un ciel autrefois limpide.

Dans l’entreprise où exerçait Rouby, un nouveau directeur venait d’arriver. Un homme jeune, charismatique, dont l’élégance ne laissait personne indifférent. Lorsque Mohamed rencontra cet homme pour la première fois où il venait chercher sa dulcine, un frisson glacial parcourut son échine. Et si Rouby se détournait de lui ? Et si ce directeur devenait une tentation trop forte ? Et si l’amour qu’il croyait invincible n’était qu’un mirage prêt à s’évaporer au premier vent du doute ?

Depuis ce jour, une tempête intérieure déferla en lui. Les pensées les plus sombres s’insinuaient dans son esprit : Pourquoi Rouby rentre-t-elle plus tard ? Ses sourires sont-ils toujours pour moi ? L’angoisse devint son ombre, la jalousie son poison. Son cœur battait moins d’amour que de peur.

Mais qu’est-ce que la peur, si ce n’est l’expression d’une insécurité profonde ? Un miroir reflétant nos blessures non guéries, nos doutes les plus enfouis.

La peur de perdre : un ennemi invisible qui détruit l’amour

La peur de perdre est un paradoxe cruel : plus on la laisse s’installer, plus elle creuse un fossé entre nous et l’être aimé. Mohamed voulait protéger son amour, mais en cherchant à le retenir par le doute et la méfiance, il risquait de le briser de ses propres mains.

Sadhguru nous enseigne :
“Si votre joie dépend de quelqu’un d’autre, vous êtes un esclave émotionnel.”
Mohamed croyait aimer Rouby, mais était-ce un amour libre ou un amour enchaîné à ses propres insécurités ?

Déconstruire les illusions de l’amour possessif

L’amour véritable n’est pas une prison où l’on craint l’évasion de l’autre. Il est un espace de confiance où chacun peut évoluer sans crainte de trahison.

Paulo Coelho écrivait :
“L’amour n’est pas de retenir l’autre, mais de lui donner des ailes pour qu’il puisse voler librement et toujours choisir de revenir.”

Si Rouby aimait Mohamed, elle ne partirait pas pour un simple regard échangé avec un autre homme. Si elle devait partir, ce ne serait pas parce qu’un directeur était beau, mais parce que quelque chose manquait à leur relation. Mohamed devait comprendre que son combat n’était pas contre un rival imaginaire, mais contre ses propres peurs.

Transformer la peur en force intérieure

Le doute est naturel, mais il ne doit jamais devenir une vérité. Alors, comment Mohamed pouvait-il surmonter sa peur ?

  1. Apprendre à se connaître lui-même

Miguel Ruiz nous rappelle :
“Ne prenez rien personnellement. Ce que les autres font n’a rien à voir avec vous.”
La jalousie de Mohamed ne venait pas de Rouby, mais de ses propres insécurités. Il devait se demander : Pourquoi ai-je peur de ne pas être assez ? Pourquoi ce directeur me menace-t-il ?

  1. Construire une confiance inébranlable

La confiance ne se mendie pas, elle se construit. Nelson Mandela disait :
“Que vos choix reflètent vos espoirs et non vos peurs.”
Mohamed devait choisir d’agir avec amour et non avec crainte. Communiquer avec Rouby, exprimer ses doutes sans accusations, renforcer leur complicité.

  1. Accepter l’incertitude de la vie

L’amour n’est jamais garanti. On ne possède jamais l’autre, on ne peut que l’aimer pleinement, chaque jour. Laurent Gounelle nous enseigne :
“La peur de perdre crée exactement ce qu’elle redoute.”
Si Mohamed laissait son insécurité guider ses actes, il risquait de provoquer ce qu’il redoutait le plus : perdre Rouby.

L’amour véritable : un choix quotidien

Mohamed pouvait-il aimer Rouby sans la craindre ? Pouvait-il chérir leur amour sans le surveiller comme un trésor en péril ?

Lucie Mariottie le dit souvent :
“Aimer, c’est faire confiance. Sans confiance, il ne reste qu’une prison dont nous sommes à la fois le geôlier et le prisonnier.”

Il n’y a pas d’amour sans risques. Mais il y a une certitude : aimer dans la peur, c’est déjà perdre. Mohamed avait le choix : laisser la jalousie l’éloigner de Rouby ou embrasser l’amour avec courage et confiance. Car au bout du compte, ce n’est pas la peur qui protège l’amour. C’est l’amour lui-même, lorsqu’il est libre, sincère et confiant.

Si vous vous mettez dans la peau et l’esprit de Mohamed, qu’auriez-vous fais ? En commentaire partagez-nous vos ressentiments.

Auteur : Colonel Moulaye DAO
Coach en relations amoureuses, en développement personnel, auteur, conférencier, alchimiste des âmes en souffrance. Aide ceux qui croient encore en l’humanité…malgré tout.

 

 

6 Responses

  1. Si j’étais dans la peau et l’esprit de Mohamed j allais chercher au plus profond de mon âme trouver la force pour dissiper ce doute.En discutant avec elle,lui faire confiance.

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